IF3 – Jour 2

IF3 – Jour 2

dernière mis à jour le 20 août 2023
Alexis - auteur de l'article
par Alexis Blondin
Rédacteur & Éditeur
Je suis originaire des Alpes, instructeur ski CSIA Niveau 1 et passionné de montagne. J'ai participé à la Coupe de France de ski. Mon expertise s'étend de l'enseignement du ski à l'évaluation de matériel. En savoir plus

Au programme de cette deuxième journée à l’IF3 de Montréal :

Partly Cloudy de Level 1
Time de PVS Company
Supervention de Field Production

Ces trois films sont totalement différents et c’est pour ça qu’ils vont si bien ensemble ! Car aujourd’hui au cinéma l’Imperial à Montréal, on aura eu droit à un beau panel de films ayant chacun un univers différent. Belle programmation avec déjà un énorme coup de cœur !

Partly Cloudy // Level 1 Production (USA) – 55 minutes

Autant vous le dire, vous ne serez pas surpris. En effet Level 1 est fidèle à sa réputation de freeski urbain et park. La créativité et les spots sont toujours plus impressionnants, et certains spots repoussent clairement les limites. Le casting est essentiellement américain et canadien. Un énorme niveau sur les rails, les walls, les transferts. La salle était bouillante pour cette projection et les tricks les plus techniques étaient chaudement applaudis. Vous serez donc aux premières loges de ce qui se fait de plus dingue en ski urbain. L’atmosphère citadine de la quasi totalité des spots (mis à part un passage remarqué par les Alpes françaises) ne montre qu’une facette du freeski : L’urbain.

Riders : Parker White, Chris Logan, Mike Hornbeck, Tom Wallisch et tant d’autres…

Impressions : «Wow, ils sont dingues ! Les limites sont encore repoussées. Spots urbains impressionnants !»

Page officielle de Partly Cloudy

Time – Le temps d’un hiver // PVS Company (France) – 40 minutes

Un peu difficile de passer après une production Level1 tant les tricks sont ahurissants. PVS met clairement l’accent sur la mise en scène et une trame de fond. Petit à petit, on se laisse prendre dans le film qui nous embarque dans une certaine insouciance, il y a comme un côté romantique à ce film. Chaque segment est indépendant. Le jib est malheureusement moins impressionnant lorsqu’on vient de voir un Level1, mais les spots sont esthétiques. Le segment freeride en alternance avec une pianiste jouant une partition au gré des tricks et de lignes est des plus réussis. Enfin le duo de riders Kevin Rolland est Julien Régnier et également prenant. Petite déception concernant la part de Thomas Krief, le superpipe avec tout plein de modules n’est pas exploité à son maximum (à mon goût). Quant à Thomas Granier, il impressionne avec son double hand drag, il aurait mérité sa part’.
Finalement, c’est au moment où on se laisse embarquer dans l’atmosphère de «Time» que celui se finit ! Dommage.
Un film qui pourra toucher une cible grand public pour son aspect ludique de la scénarisation, vous pourrez emmener papi ou mami, ils pourront enfin apprécier du freeski !

Riders : Sam Favret, Jules Bonnaire, Thibaud Duchosal, Kelly Sildaru, Kevin Rolland, Julien Regnier et Jean Passe…

Impressions : «Belles images ! Déjà fini :(»

Page officielle de PVS 

Supervention // Field Productions (Norvège) – 75 minutes

Après deux beaux films intenses, j’avais peur que «Supervention» me donne une sensation de trop plein. L’intro du film est… inquiétante, ça commence par du saut à ski, bien old school ! Mais finalement un skieur avec des twin tips arrive sur le grand tremplin et s’élance. On va alors de surprise en surprise en suivant la saison d’une équipe de freestylers et d’une équipe de freeriders. Les images sont absolument incroyables ! Les plans sont puissants et on se laisse plonger dans les trips de riders qui parcourent les spots incroyables comme des montagnes encore jamais ridées entre l’Alaska et le Canada, ou une ville complétement perdue entre la Russie et la Norvège. On vit intensément leurs aventures entre rires, blessures, frayeurs et joie. Ce film n’est pas qu’un film de ski c’est un film qui parle de montagne, de nature et qui nous embarque du début à la fin. Le niveau en freestyle est digne de Level1 (ou presque), et Jesper Tjäder skie vraiment fort comme avec ce backflip to rail urbain pour ne citer que celui-là. Les spots, les plans sont d’une esthétique rare, les vues aériennes sont nombreuses mais très bien réalisées. Bref, clairement le coup de cœur de cette journée… de cette année ? Cela faisait longtemps qu’un film n’avait pas autant rafraîchi mon envie de skier et de voyager.

Riders : Jesper Tjäder, Aksel Lund Svindal, Tim durtshi et beaucoup d’autres…

Impressions : «Les spots sont très esthétiques ! Le niveau est gros. Totalement absorbé par ces aventures ski impressionnantes ! Encore !»

Page officielle de Supervention

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