IF3 – 9 films freeski à voir pour 2015

Découvrez les 9 films que nous avons vu à l’IF3 de Montréal, le Festival International de Film de Freeski qui comme chaque année lance la saison de ski avec les meilleurs films à découvrir en première mondiale !

PVS Company – Hang Out

Un film à l’ensemble cohérent, du ski sans blah blah. Des images propres sur des spots variés. Le street dans le spot ultra connu de St Hilaire du Touvet vaut le coup d’œil, mais un peu lassé de voir et revoir ce spot année après année. Un passage remarqué de Guillaume Sbrava sur-stylé en park, ce qui a impressionné le public nord américain. Applaudissements appuyés pour son switch cork 7 true nose to blunt et également son cork 7 blunt hallucinant de facilité. Le street étant une spécialité québécoise, le public n’a pas été plus démonstratif lors des parties street du film, même si certaines manœuvres (comme on dit ici), étaient très techniques. À noter, un Quentin Ladame qui se met au tas systématiquement, même si on découvre à la toute fin du film qu’il pose évidemment des tricks de temps en temps. Son rail to quarter manqué a produit son effet dans l’assemblée. Enfin un joli finish avec les gamins Sildaru qui épatent la galerie, comme chaque année. Kelly est apparemment devenu une mutante en rail, à seulement 12 ans, un vrai phénomène. Un film très bien reçu par le public américain.

En un mot : Energique

Super Proof INC – The Recruitment

Premier projet de Sean Pettit derrière la caméra. Un gros storry telling et des images très travaillées. Une ambiance digne d’un film d’angoisse. Mais le faux rythme et l’intrigue pas très compréhensible (un compte à rebour récurrent pas très clair) créée des longueurs inutiles, qui nuisent donc à l’ensemble du film. On est presque content que cela ce finisse. Beaucoup de street, un peu de pow qui donnent quand même de belles images de ski. Mais j’ai eu du mal à accrocher à l’ensemble du film.

En un mot (et demi) : (Trop) recherché

Clayton Vila Studio – Five

Un étonnant court métrage, et comme le dit Clayton Vila, c’est un film bizarre. Je ne suis pas sûr effectivement qu’il y ait grand chose à comprendre. Certains tricks urbains sont à couper le souffle niveau engagement. Un edit de 10 minutes entre coupé d’images étranges. Mais ça reste avant tout du ski avec une approche disons artistique intéressante.

En un mot : Efficace

Level 1 Productions – Less

Cette année encore les riders ont su débusquer des spots toujours plus originaux. On se dit chaque année, que là, tout a été fait, mais non. Ça continue toujours. Presque exclusivement du street avec quelques passages en park et également de la neige salle de printemps du côté de Riksgränsen en Suède. Sérieusement, vous ne serez pas déçu, attendez vous à ce qui se fait de mieux en urbain. Les spots toujours plus fous et engagés. Des banlieues américaines enfumées aux montagnes suédoises la recherche systématique de spots sketchy donne un côté définitivement underground et urbain au film. Cette approche du ski est quand même bien à part…
Finalement les riders qui ont retenu mon attention tout particulièrement : Lucas Stål-Madison aka LSM et Magnus Granér. On sent que dans ce film il se passe quelque chose, le freeski continue à créer et à aller de l’avant et ça fait plaisir à voir !

En un mot : BOOOM !

Poor Boyz Productions – Twenty

Apparemment, cela fait 20 ans que les Poor Boyz sont pauvres. Déjà. Et pour ce film qui s’appelle lui-même « 20 » (Twenty en anglais), on s’attend à une rétrospective. Heureusement, elle n’a pas lieu, car le public est certainement lassé de revoir ces vieilles archives historiques. Bon, en fait, on y échappe pas complètement, en intro de chaque segment de rider, on a le droit à leur best of des dernières années (si ils ont déjà filmé avec Poor Boyz). À noter, un Vincent Gagnier qui envoie des tricks dont il a le secret, il sort vraiment du lot. Sinon, le film est correct, des belles images, du bon son, du niveau, beaucoup de poudreuse, du backcountry, du park. Mais visionner ce Poor Boyz après un Level 1, ça laisse un goût d’inachevé, voire de déjà vu. Bref, rien d’exceptionnel. Du ski dans de la belle neige.

En un mot : classique

Gpsy Feelin – Hoodoo

Ensemble cohérent, il y a un vrai univers dans ce beau film bien ficelé. On plonge volontiers avec les gaillards du crew Gpsy dans leur terrain de jeu. Freeride, backcountry bien engagé et de beaux spots urbains bien mis en valeur. Quelques coups d’éclats comme un 360 enchainé immédiatement en réception d’un unnat 360 en backcountry, ce qui a ravi le public. Cela fait plaisir de voir un gros niveau freeski « made in France », Julien Lange nous prouve qu’il est toujours au top notamment. Joli film plaisant à regarder.

En un mot : Lumineux

4BI9 Media – Burn

Un peu dans la lignée de Level1, on a le droit a du gros niveau en urbain, avec un bon stock de crashs mémorables. Pourtant, peut-être étais-je fatigué, mais ce film n’a pas retenu mon attention plus que ça… Il y a cependant les ingrédients pour un beau film de freeski, avec des riders motivés et des perfect spots… comme toutes les vidéos… en fait… C’est peut-être pour ça que je ne ressorts pas vraiment d’images en particulier de ce film. Il est un peu comme toutes les autres vidéos. Il n’a su imprimé un caractère propre à lui. Dommage.

En un mot : appréciable

Sweetgrass Production – Afterglow

La petite bombe visuelle de cette saison est à mettre au crédit de Sweetgrass Production qui, grâce au financement d’un sponsor (ou plutôt commenditaire) majeur (Philips), a pu réaliser des images mêlant neige, ski, lumière et technologie. Une prouesse technique et visuelle qui a fait grand effet dans la salle, et oui, car ce sont des images encore jamais vu en ski. Imaginez les riders portant des vestes composées de milliers de leds. On découvre d’un oeil nouveau et emerveillé le ski (en poudreuse). Avec parfois un jeu de lumière multicolore sur la neige, le spectacle est au rendez-vous.

En un mot : Magique

AFter Glow

Matchstick Productions – Days of my Youth

Voici un projet cinématographique réalisé sur deux années, avec des riders comme Richard Permin, Markus Eider ou Cowdy Towsend. Un beau scénario, bien amené et qui fonctionne du début à la fin, un message claire et simple, des images impressionnantes, pas un seul rail, que du backcountry, du freeride et petit peu de park. On ressent bien le côté fun et entre amis que veut véhiculer ce film et on s’y retrouve complètement. Pas de trips dans de la neige grise au bord des autoroutes américaines à essayer de dropper une rambarde ou un mur déglingué. Non. De la neige, des grosses pentes, du ski. Un couloir ultra impressionnant, que personne n’avait imaginé tellement il est long étroit et dingue, que passe Cowdy Towsend à la perfection. Bref, un beau moment, les 60 minutes passent trop vite. Attention, si vous cherchez une ambiance urbaine ou du rail, passez votre chemin, par contre si vous aimez tout le reste du freeski, ne manquez pas « Days of my Youth ».

En un mot : Bonheur

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Historique d'édition de la page : "IF3 – 9 films freeski à voir pour 2015"
- Dernière modification majeure, le 30 août 2023
- Première publication, le 20 septembre 2014

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